Le 26 août 1944, les troupes belges, britanniques et néerlandaises unissaient leurs forces pour libérer Pont-Audemer de quatre années d’occupation allemande.

Cet anniversaire nous rappelle également le courage de ceux qui ont résisté dans le Maquis Surcouf, et qui, sous le commandement de Robert Leblanc, ont mené de nombreuses opérations audacieuses pour saboter l’emprise allemande sur notre territoire.

La Résistance a aussi le visage de citoyens et citoyennes qui ont refusé de plier face au pouvoir du régime de Vichy assujetti au IIIe Reich. Cet anniversaire est l’occasion de se souvenir de nos figures locales : le maire de Pont-Audemer Léon Harou, le gendarme Charles Grivilers et ses hommes à Saint-Geroges-du-Vièvre, Eugène Lefèvre, alias César, chauffeur de taxi et pilier de la Résistance à Pont-Audemer, et bien d’autres.

Les évènements organisés pour célébrer cet anniversaire donneront la voix aux pontaudemériens et pontaudemériennes qui ont vécu directement, ou à travers leurs souvenirs familiaux, ces quatre années d’occupation, pour raconter le quotidien fait de privation, de peur, et de tristesse sous le joug allemand.

La Seconde Guerre mondiale à Pont-Audemer est aussi l’histoire des disparus, déportés et fusillés par les forces d’occupation, et des deux bombardements qui ont profondément meurtri notre ville.

Après la joie de la Libération, la ville doit se reconstruire. La commémoration du 26 août 1944 invite à découvrir l’étape de la Reconstruction menée par l’architecte Maurice Novarina qui a redonné, après-guerre, un nouveau visage à Pont-Audemer.

Le 80ème anniversaire de la Libération est un voyage dans l’Histoire de Pont-Audemer, et un héritage à transmettre aux jeunes générations qui auront à construire l’avenir de notre territoire.

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