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Aides publiques à la presse écrite

Ces aides pour les éditeurs et les diffuseurs de presse permettent la diffusion et la diversification des entreprises de presse vers le multimédia. Elles sont réservées aux titres inscrits auprès de la commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP). Il est donc nécessaire de disposer d'un numéro CPPAP pour en bénéficier. Elles peuvent être directes (sous forme d'aides) ou indirectes (régime fiscal, social et postal spécifiques).

Le fonds stratégique pour le développement de la presse soutient les sites de presse en ligne, les agences de presse, les publications d'information politique et générale quotidiennes et hebdomadaires et les publications quotidiennes d'information sportive généraliste.

Pour les conditions de l'aide, voir Comment bénéficier des aides du fonds stratégique pour le développement de la presse ?

Les kiosquiers et diffuseurs de presse spécialistes en petite superficie (30 m² maximum) ainsi que d'autres diffuseurs de presse remplissant certains critères, peuvent bénéficier d'une subvention directe pour la rénovation du point de vente ou de la gestion informatique des produits de presse.

Son montant est de :

  • 40 % des dépenses pour la modernisation de l'espace de vente, dans la limite de 5 600 € ;

  • 80 % des dépenses d'informatique, dans la limite de 4 500 €.

Une fois la subvention accordée, le diffuseur a 1 an pour réaliser les travaux.

Elle concerne les éditeurs de presse faisant porter leurs publications et les réseaux assurant le portage de presse, c'est-à-dire la distribution au domicile des abonnés sans utiliser le transport de presse postal.

Les publications éligibles sont les titres d'information politique et générale, au maximum hebdomadaires, et les publications qui apportent régulièrement des informations et des commentaires sur l'actualité de l'ensemble des disciplines sportives.

L'aide est calculée sur la base de la progression du taux de portage entre l'année N-3 et l'année N (pour une aide versée en 2017, il faut prendre en compte la différence d'exemplaires distribués par portage entre 2014 et 2017).

Le taux de portage est calculé :

  • pour les éditeurs de presse, en divisant le nombre total d'exemplaires portés par le nombre total d'exemplaires individuels portés et postés ;

  • pour les réseaux de portage, en divisant le nombre total d'exemplaires portés par le nombre total d'exemplaires portés par le réseau de portage.

Pour chaque titre, une aide à l'exemplaire porté est déterminée en multipliant la progression du taux de portage exprimée en point de pourcentage par un coefficient fixé pour quatre ans.

Les titres bénéficiaires des aides aux quotidiens à faibles ressources publicitaires ou à faibles ressources de petites annonces reçoivent une bonification au titre du portage, fixée à 0,17 € par exemplaire porté en année N-1.

L'aide versée aux éditeurs au titre de l'année 2018 doit être au moins égale à 90 %, pouvant aller jusqu'à 110 % du montant de celle qui a été versée au titre de 2017.

Pour l'aide apportée aux réseaux de portage, le coefficient de subvention est fixé à 0,029 €. En-dessous du seuil de 15 millions d'exemplaires porté pour compte de tiers par réseau, l'aide à l'exemplaire porté ne peut être supérieure à 0,079 € par exemplaire. Au-dessus de ce seuil, l'aide ne peut excéder 0,069 € par exemplaire.

L'aide est établie, en année N-1, sur la base de données réelles fournies par chaque demandeur. Elle fait l'objet, en année N, d'un ajustement pour tenir compte des volumes effectivement portés en année N-1.

L'aide au portage n'est pas versée si son montant est inférieur à 500 €.

La demande doit être faite avant le 30 avril de l'année de l'attribution de l'aide.

Les éditeurs de presse et les réseaux de portage doivent transmettre les demandes d'aide pour l'année 2018 à la direction générale des médias et des industries culturelles, au plus tard le 30 septembre 2018.

Les éditeurs de titres nationaux d'information politique et générale en français peuvent obtenir une subvention pour :

  • les quotidiens paraissant au moins 5 fois par semaine et bénéficiant du certificat d'inscription délivré par la commission paritaire des publications et agences de presse ;

  • les publications hebdomadaires imprimées sur papier journal pour au moins 90 % de leur surface et dont le prix de vente et la durée de présentation à la vente de chaque numéro sont comparables à ceux des quotidiens nationaux.

La subvention est basée sur le nombre d'exemplaires vendus au numéro. La demande d'aide, accompagnée de justificatifs (nombre d'exemplaires vendus notamment), doit être effectuée avant le 30 avril.

Cette aide concerne les publications nationales de toute périodicité, jusqu'aux trimestriels tirés à 250 000 exemplaires maximum, si leurs recettes publicitaires ne dépassent pas 25 % des recettes totales (le cerfa n° 13689*01 qui permettait d'obtenir l'aide n'est plus en vigueur).

L'aide est réservée aux quotidiens de langue française d'information politique et générale à diffusion régionale, départementale ou locale, et dont les recettes de petites annonces n'excèdent pas 5 % de leurs recettes publicitaires totales.

En ligne


Par courrier


L'aide s'adresse aux hebdomadaires régionaux ou locaux d'information politique et générale, paraissant entre 1 et 3 fois par semaine, qui font l'objet d'au moins 50 éditions différentes par an, inscrits à la CPPAP, et pouvant être publiés dans une langue régionale en usage en France.

Service en ligne / Formulaires : Aide aux publications hebdomadaires régionales ou locales - Cliquez-ici

Les journaux titulaires d'un n° CPPAP bénéficient de tarifs réduits d'acheminement postal, après signature avec La Poste d'un contrat presse et d'un "plan contractuel de dépôt" qui fixent les critères de dépôt du titre, le niveau de service et les options tarifaires.

Le contrat presse est reconduit tacitement chaque année alors que le "plan contractuel de dépôt" de chaque publication doit être renouvelé tous les ans.

La presse écrite est soumise à 2 taux réduits de TVA :

  • 2,1 % sur les ventes de journaux, y compris les services de presse en ligne, détenant un n° de CPPAP (ou 1,5 % en Guadeloupe, en Martinique et à la Réunion) ;

  • 10 % pour les travaux de composition et d'impression des périodiques ;

  • 10 % concernant la transmission d'information par les agences de presse.

Les diffuseurs de presse spécialistes (exploitants de kiosques et petites et moyennes surfaces de vente) bénéficient, à partir de l'année 2017, d'une exonération de plein droit (en non plus facultative) de la CFE. Cette mesure concerne aussi la CVAE. L'exonération s'applique ainsi l'ensemble de la contribution économique territoriale (CET).

Les entreprises doivent adresser leur demande d'exonération au services des impôts dont elles dépendent au plus tard le 2e jour ouvré suivant le 1er mai.

À noter

Les exploitants bénéficiant de l'exonération au titre de l'année 2017 et 2018 peuvent transmettre leur demande le 31 décembre 2017 au plus tard.

Les publications d'information politique et générale quotidiennes, hebdomadaires ou mensuelles, ainsi que les sites de presse en ligne d'information politique et générale, peuvent constituer une provision, déductible de leur résultat imposable, pour leurs investissements.

Une démarche spécifique est nécessaire auprès de la CPPAP.

L'aide à la presse papier et en ligne est prorogée jusqu'au 31 décembre 2020.

Les entreprises de presse bénéficient d'un abattement de 20 % sur les cotisations sociales dues sur les rémunérations versées aux journalistes.

En matière de déclaration de revenus, les journalistes peuvent appliquer une déduction forfaitaire de 30 % pour frais professionnels, dans la limite de 7 650 € par an.

Les journalistes correspondants locaux dont le revenu est situé en dessous de 15 % du plafond de la sécurité sociale ne sont pas tenus d'être affiliés aux régimes sociaux.

Si leur revenu est compris entre 15 % et 25 % du plafond, ils doivent être affiliés, mais l'État prend en charge 50 % des cotisations sociales (maladie et vieillesse).

Les vendeurs-colporteurs de presse écrite et les porteurs de presse ont un régime dérogatoire, basé sur une assiette forfaitaire :

  • de 4 % du plafond journalier de la sécurité sociale pour la presse quotidienne nationale, régionale et départementale, soit 7,44 en 2018 ;

  • de 8 % du plafond journalier de la sécurité sociale pour la presse dite "de rue", soit 14,88 en 2018.

Les vendeurs-colporteurs de presse (indépendants) et les employeurs de porteurs de presse (salariés) bénéficient d'une exonération de cotisations patronales de sécurité sociale.

Où s'informer ?


Cabinet Deloitte

Pour demander l'aide à la modernisation des diffuseurs de presse

Le cabinet Deloitte a été chargé par le ministère de la culture de la gestion des aides à la presse écrite.

+33 1 40 88 43 94

frdiffuseurs@deloitte.fr

185, avenue Charles-de-Gaulle

92524 Neuilly-sur-Seine Cedex


Où s'informer ?


Service des impôts des entreprises (SIE)

Service des impôts des entreprises (SIE) (Site internet)

Où s'informer ?


Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC)

182 rue Saint-Honoré

75001 Paris

3 rue de Valois

75033 Paris Cedex 01

01 40 15 80 00

+33 1 40 15 33 26

http://www.culturecommunication.gouv.fr/Nous-contacter?service=1


Où s'informer ?


Direction régionale des affaires culturelles (Drac)

Direction régionale des affaires culturelles (Drac) (Site internet)

Où s'informer ?


Centre national du livre (CNL)

http://www.centrenationaldulivre.fr

Hôtel d'Avejan

53 rue de Verneuil

75343 Paris Cedex 07

+33 1 49 54 68 68

+33 1 45 49 10 21



Textes de référence


Code général des impôts : article 39 bis AProvision déductible pour investissements

Code général des impôts : articles 298 septies à 298 terdeciesTaux réduits de TVA

Code général des impôts : article 1458Exonération de CFE : entreprises concernées

Code général des impôts : article 1464 LExonération de CFE : conditions

Code général des impôts : articles 1586 ter à 1586 noniesExonération de CVAE

Article 22 de la loi n°91-1 du 3 janvier 1991Exonérations sociales

Code des postes et communications électroniques : articles D18 à D28

Article 10 de la loi n°93-121 du 27 janvier 1993

Décret n°2015-1392 du 30 octobre 2015 réformant plusieurs dispositifs d'aide à la presse écrite

Décret n°2004-1312 du 26 novembre 2004 sur l'aide à la presse hebdomadaire régionale et locale

Décret n°98-1009 du 6 novembre 1998 relatif au fonds d'aide au portage de la presse

Décret n°86-616 du 12 mars 1986 instituant une aide aux publications nationales d'information politique et générale à faibles ressources publicitaires

Décret n°89-528 du 28 juillet 1989 sur l'aide aux quotidiens régionaux, départementaux et locaux à faibles ressources de petites annonces

Décret n°2002-629 du 25 avril 2002 sur l'aide à la distribution de la presse quotidienne nationale

Décret n° 2016-1647 du 2 décembre 2016 réformant une disposition du fonds d'aide au portage de la presse

Décret n° 2017-1332 du 11 septembre 2017 relatif à la réforme du fonds d'aide au portage de la presse

Arrêté du 15 décembre 2014 sur l'aide au portage de la presse

Arrêté du 26 mars 1987 sur l'abattement applicable au taux des cotisations de sécurité sociale pour les journalistes

Arrêté du 20 décembre 2002 sur les frais professionnels déductibles

Arrêté du 7 janvier 1991 sur l'assiette forfaitaire des cotisations pour les vendeurs-colporteurs et porteurs de presse

Arrêté du 20 août 2018 pris pour l'application du décret n° 98-1009 du 6 novembre 1998 modifié relatif au fonds d'aide au portage de la presse

Protocole d'accord État-Presse-Poste du 23 juillet 2008

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